Catégorie : Philo
Portes
Pater Noster
Notre père qui êtes aux cieux…. Tu as une idée ?… Non ? Ah bon … Ce serait pourtant bien perçu ici bas…
Nous l’avons gaché
Je crains que oui …. merde ça fait ch…
Eugen Bracht avait déjà compris cela dans ses peintures
J’atteste
J’atteste qu’il n’y a d’Être humain
que celui dont le cœur tremble d’amour
pour tous ses frères en humanité,
celui qui désire ardemment
plus pour eux que pour lui-même
liberté, paix, dignité,
celui qui considère que la Vie
est encore plus sacrée
que ses croyances et ses divinités.
J’atteste qu’il n’y a d’Être humain
que celui qui combat sans relâche la haine
en lui et autour de lui,
celui qui dès qu’il ouvre les yeux au matin
se pose la question :
Que vais-je faire aujourd’hui pour ne pas perdre
ma qualité et ma fierté d’être homme ?
— Abdellatif Laâbi–
Son site
Donde Estas ????
Où es-tu … Dieu des ignorants , Dieu des pauvres, des enfants abandonnés, des paysans sans terre …..
Entendras-tu ma chanson ????
Donde estas Donde estaras Dios de todos los hombres Donde estas Dios del obrero Dios del desemplado Dios del pobre Dos del triste Dios mio Donde estas Dios de madres habatidas Dios, de niños habandonados De niños trabajadores Donde estas Dios del campesino Sin tierra y estropeados Dios de presidiario inocente Dios del hombre humillado Dios de animal extinguido Del invalido, del enfermo, Del caido En una cama postrado Donde estas! Te estoy llamando Dios de niños Muertos de hambre Dios de hombres, Ignorantes, sin escuela Dios, de analfabeta explotado¡donde estas! Dios de raza cautiva Dios ecologico Sin bombas radioactivas Donde estas diosito Donde estas hermano Donde esta dios amigo Para que escuches mi canto para que escuches mi canto para que escuches mi canto para que escuches mi cantodonde estas te estoy llamando (para que escuches mi canto) yo se que escuchas padre santo (para que escuches mi canto) y yo se que estas a mi lado (para que escuches mi canto) cuando me despierte cuando estoy desesperado (para que escuches mi canto) pero alivia las lágrimas de los que siempre te han amado (para que escuches mi canto) las angustias de los que todo le han robado (para que escuches mi canto) de los que salen a la calle confiando en ti padre santo (para que escuches mi canto) para que escuches mi canto para que escuches mi canto para que escuches mi canto para que escuches mi canto |
Où es-tu Où seras-tu Dieu de tous les hommes Où es-tu Dieu de l’ouvrier Dieu du chômeur Dieu du pauvre Dieu de l’homme triste Mon dieu Où es-tu Dieu des mères maltraitées Dieu des enfants abandonnés Dieu des enfants au travail Où es-tu Dieu du paysan Sans terre et maltraité Dieu du prisonnier innocent Dieu de l’homme humilié Dieu des animaux disparus de l’invalide, du malade, de ceux qui sont tombés Prostrés sur sur un lit Où es-tu! je t’appelle Dieu des enfants Morts de faim Dieu des hommes, Ignorants, sans école Dieu, des illettrés exploités Où es-tu!Dieu des peuples captifs Dieu écologique Sans bombes radioactives Où-est-il ce petit dieu Où es tu mon frère Où es-tu dieu ami Où es-tu ? Pour que tu puisses entendre ma chanson …Où es-tu lorsqu’on t’appelle (Pour que tu puisses entendre ma chanson) Je sais que tu entends Saint-Père (Pour que tu puisses entendre ma chanson) Et je sais que tu es avec moi (Pour que tu puisses entendre ma chanson) Quand je me réveille quand je suis désespéré (Pour que tu puisses entendre ma chanson) Mais il soulage les larmes de ceux qui t’ont toujours aimé (Pour que tu puisses entendre ma chanson) L’angoisse de ceux qui ont volé (Pour que tu puisses entendre ma chanson) de ceux qui sortent de te faire confiance Saint-Père (Pour que tu puisses entendre ma chanson)(Pour que tu puisses entendre ma chanson)… |
Albatros
Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
À peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.
— Charles Beaudelaire —
» bon c’est pas un Albatros sur la photo , c’est un fou …. mais ça ne change pas le sens du poème …’ enfin je crois ??? Non ??? Bon … la prochaine fois je photographierai un Albatros… »
PS c’est vrai qu’on est cerné par les connards…. mais Dieu n’y est peut-être pas pour rien ???
Le site de KADEY ….. il a du talent
747
Y’a un mec qui a inventé le Jumbo Jet 747… pis y’a un mec qui a inventé le plateau repas qui est servi dans le Jumbo Jet 747…
Mais de quoi donc se souvient le passager lambda lors d’un vol ??? Eh bien oui il se souvient plus du plateau repas que du Jumbo Jet 747 …
Y’a pas vraiment de justice… mais c’est peut-être que l’avion est une invention géniale qui fonctionne bien et donc on l’oublie , alors que le plateau repas c’est de la merde et on a que ça à manger ??? …
Vaste question…
Il n’y a plus de lumière quand elle s’en va
Joe Cocker …. Aint-No-Sunshine…
Chat, Tartine…
Sagesse tibétaine
» Le sage ne joue pas à saute-mouton avec une licorne «
La plainte du renardeau
25 avril 2014
Ce soir des cris étranges me font tendre l’oreille. Je pense à un oiseau qui meurt, une corneille en détresse, un animal en fin de vie ou en train de souffrir. Mais peut-être aussi à un accouplement de chats, enfin, je ne pense à rien
Il pleut assez fort et cette plainte ne me parvient que par bribes, à travers la vitre de la véranda. Je sors une première fois pour essayer de comprendre. Sans succès. L’an passé à la même époque un son déchirant m’avait déjà fait renoncer à l’attention quasi obsessionnelle que je porte à mon écran d’ordinateur. C’était une panique de mort imminente, ou du moins je l’avais perçue comme telle. Dans la nuit, des meurtres sont commis. Des animaux en mangent d’autres.
Les plaintes persistent même après que je fus rentré. Je remets ma membrane sur les épaules (oui on ne dit plus pèlerine de nos jours), et je sors une nouvelle fois sous cette pluie obstinée. Je croise une femme qui promène son chien.Je suis en short et en pantoufles sous une pluie battante. J’échange quelques mots pour ne pas passer pour un, pour un …. un je ne sais quoi. Elle me dit avoir vu un animal qui s’est enfui. Elle s’éloigne. Je la soupçonne d’être un peu inquiète à me voir ainsi accoutré sous le déluge. Je l’aperçois alors juste dans le parking de l’immeuble qui jouxte ma maison. Un petit renard. Il n’est pas bien vieux, et il n’a pas encore appris que les renards doivent rester discrets. C’est lui qui émet cette plainte affreuse et obsédante, cette plainte que j’assimile à un cri de mort et qui est en fait le chant de vie d’un renardeau qui débarque sur cette terre. Comment se peut-il que je confonde le son de la mort et la musique d’une vie naissante.
Je souhaite pouvoir le photographier, lui, ses frères et sœurs s’il y en a, comme les petits nés l’an passé, sous la cabane au fond du jardin.
Bientôt peut-être, ils me rendront visite.
PS : je mets en ligne une petite vidéo… c’est le cri du renardeau 🙂 Merci à leurs auteurs
Filo (2)
» Un sot plein de savoir est plus sot qu’un autre homme. »
– Jean De La Fontaine – (Lettre à Jean Racine)